Le plastique : LA problématique
Un des problèmes majeurs de ce siècle est sans nul doute la gestion de nos déchets.
Cela devient d’autant plus un défi que nous sommes plus de 7 milliards sur Terre avec pour la plupart, une activité, une production et une consommation effrénées.
Et le résultat que l’on connaît.
Toutes sortes de déchets existent : les plus préoccupants sont évidemment les plus polluants et les plus dangereux. Je ne parlerai pas des déchets issus du nucléaire, scandaleusement catastrophiques et qui devraient faire l’objet d’un billet à lui seul ; ni des déchets électroniques, ô combien dangereux et très mal recyclés ! Nos déchets quotidiens « suffiront » pour le moment à nourrir ce billet.
Ces déchets, s’ils se caractérisent en grande partie par des emballages, se trouvent aussi sous forme d’objets rejetés, laissés pour compte, enterrés, ou jetés à la mer ou même dans les rivières ! Certains sont visibles, mais malheureusement d’autres sont incolores et/ou inodores bien que tout aussi dangereux.
Le plastique : arrêter l’asphyxie
- Convention sur la prévention de la pollution des mers résultant de l’immersion de déchets (en 1972).
Résultat 40 ans plus tard… https://vimeo.com/42143924
J’ai observé que plus on polluait sous la mer, sous terre comme sur terre, plus on on était tenté de s’élever dans les airs… Voir ce que cache La Tamise à Londres et voir ce projet de piste cyclable aérienne à Londres… !
Pour la blague (rire jaune), je préconiserais de ne pas aller trop haut au risque de se cogner la tête contre les débris qui tournent en orbite autour de la Terre, vous savez, ces déchets de l’espace que l’on appelle aussi DSS (déchets spatiaux et satellitaires).
Cet état de fait montre combien l’homme plein de conquête ne pense jamais plus loin que le court terme de sa gloire. Son impact – et surtout faire le ménage – ne l’intéresse pas. Mais quand le danger ne peut plus être nié, alors il se met à trouver toutes sortes d’idées, jusqu’à se décider un jour à lancer une mission, appelée Clean Space One (ça ne s’invente pas).
Ça s’appelle une solution…
Trouver et mettre en œuvre des solutions : la moindre des choses
Des choses sont tentées, des décrets sortent parfois de réunions… :
- Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontaliers de déchets dangereux et de leur élimination (en 1989)
- Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (en 2001)
- L’Europe propose de réduire l’utilisation des sacs en plastique (réflexion de 2013…)
Au lieu de passer son temps à chercher des solutions pour réparer ou nettoyer nos inconséquences, minimisons aussi nos impacts à la source…
Recycler ou éviter les futurs déchets ?
Aujourd’hui, il existe trois gestions principales :
- Enfouir (oui, encore !)
- Brûler (dangereux)
- Recycler
On devrait absolument arriver à :
- ÉVITER AU MAXIMUM LES DÉCHETS, FAIRE EN SORTE DE LES RÉDUIRE,
- composter,
- recycler, réparer, réutiliser,
- créer des produits aux matières biodégradables
On arrête l’enfouissement et l’incinération : trop polluants.
Concernant le point 3, on est hélas loin d’être au point.
Concernant le point 4 : il existe déjà des alternatives et du recyclage, mais c’est encore insuffisant. Il paraît évident qu’il faut absolument se tourner vers une totale production de produits en matières vraiment biodégradables et/ou recyclables, naturelles, et ne pas se contenter de 40 % pour un sac par exemple. Le but étant d’être réellement non polluants que ce soit pour les êtres vivants ou la planète.
Nous avons vu récemment que les champignons avaient des propriétés encore peu exploitées, pourtant bien naturelles et fantastiques à tout point de vue. Concernant le sujet du jour, terminés les emballages en plastique habituels, même soi-disant biodégradables (cela reste à prouver d’ailleurs).
Mais attention, ce n’est pas parce qu’on aura transformé un problème en solution, qu’il faudra se la couler douce : l’éducation devrait être également une priorité, afin que les gens arrêtent de jeter n’importe où et n’importe comment. CAR NE PAS JETER CES SACS N’IMPORTE OÙ DANS LA NATURE, est une question d’éducation.
L’idéal pour répondre à cette problématique serait de supprimer d’abord les sacs en plastique et de considérablement diminuer tout ce qui est emballage et consommation de produits inutiles.
Il serait vraiment temps de s’y mettre, à moins, bien sûr, que cela ne dérange personne de terminer comme cela…
Car le principal constat de tout ceci, est bien le fait que les humains trouvent des solutions (qui elles existent donc), uniquement lorsqu’ils sont au pied du mur.
Mais attention : à force de jouer à « je détruis ma planète, mais je m’en fous parce que je gagne de l’argent », un jour, il sera vraiment trop tard…
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