Cet article est forcément un peu long, car je voudrais faire un petit bilan de la situation sur la base de simples observations. L’observation étant une des premières clés de l’action, j’y attache beaucoup d’importance ; comme vous le savez, elle fait partie intégrante du développement de l’apprentissage.
Concernant la société humaine, ses activités, ses décisions, ses agissements et la situation critique dans laquelle nous nous trouvons, trois mots peuvent résumer l’affaire :
constat, conscience, comportement.
Ces 3 C peuvent-il contrer le quatrième C de Catastrophe ?
Des lectures pour réfléchir
Ce week-end, j’ai repris le livre d’Édouard Goldsmith, que j’avais lu à sa sortie. Vingt ans séparent la première publication en 1993 sous le titre The Way, an Ecological World-View (éditions Shambhala, Boston). Sorti en France en 1994 sous le titre « Le Défi du XXIe siècle », une version revue et corrigée est parue en 2002, sous le titre « Le Tao de l’Écologie » (Éditions du Rocher). Cela ne veut pas dire que je partage tout ce qui est avancé dans ce livre, qui n’est pas le meilleur sur le thème. Mais je l’avais sous la main et certains constats sont rappelés à la mémoire du lecteur. J’aurais très bien pu citer ceux de Pierre Rabhi, d’André Gorz ou d’autres Anglo-Saxons comme Rachel Carson.
Je le relis donc et je constate (voilà le premier C), que non seulement rien n’a changé, mais que les choses se sont aggravées. C’est à la fois peu surprenant et désespérant.
Observation de l’état des trois C
Nonobstant le fait que ces trois mots – constat, conscience, comportement – commencent par la même syllabe à la sonorité pour le moins qualificative de l’attitude de l’espèce humaine depuis un bout de temps, je voudrais parler aujourd’hui de… demain. C’est simple : demain n’existera pas si on ne change pas radicalement nos façons de faire, nos comportements. TRÈS VITE.
Je sais pertinement que je ne suis ni la seule, ni encore moins la première à répéter ce constat. Mais si cette évidence est apparemment ancrée (il était temps), la question est : a-t-on assez de temps pour mutualiser nos intelligences et revenir à une façon de vivre plus en adéquation avec l’harmonie fantastique du biotope que nous a offert cette planète ? (En ayant pris soin parallèlement de nettoyer la couche de merde que nous lui avons créée, en échange de ses cadeaux…)
Car cette « vitesse » de réactivité est aussi le problème : en effet, si des volontés se font sentir ici ou là, si des solutions sont en route, elles ne sont pas si nombreuses comparativement au défi. Le passage à l’acte prend un temps fou, pendant que des activités polluantes continuent de plus belle. Je reviendrai, dans la conclusion, sur cette problématique et ses dérives.
Pour en arriver à se comporter intelligemment, il faut d’abord avoir pris conscience de la folie dans laquelle l’amour de l’argent et de la possession immodérée – il n’y a pas d’autre raison pour définir la conduite de notre espèce – a mené tout droit à cet état de dégradation avancée de la planète qui ne porte plus le nom de paradis que dans les livres de science-fiction.
Car un des problèmes ici, entre autres – à la fois psychologique et philosophique (en tout cas sociologique) – est non pas l’argent, mais l’amour de l’argent, cette course effrénée à l’accumulation de richesse qui permet de faire tout ce que l’on veut, de s’amuser et surtout de ne pas penser à sa propre disparition. Je ne suis pas psy, mais il me paraît assez vraisemblable que, sans toutefois généraliser, une majorité d’individus n’est pas prête à aider son prochain, sauf en cas d’extrême condition dans laquelle il serait lui-même plongé et/ou par opportunisme, gardant à l’esprit ce que cela peut lui rapporter… La frontière est ici, mais le mur à abattre pour déplacer le curseur est, je le crains, bien plus épais que celui de Berlin.
CONSTAT
Tout le monde s’accorde à dire partout que « le constat est simple ». Parfait. Une fois cette belle phrase prononcée une centaine de milliers de fois, quid des solutions et de l’action ?…
On constate donc beaucoup, on est hyper informés depuis vingt ans grâce à Internet (support qui en passant pollue énormément, les green datacenters n’étant encore pas légion). Or, même si on a les moyens de savoir, le problème est bien celui du temps. Certains doivent parfois passer aussi par une phase d’acceptation (de l’idée que l’on a merdé).
Comme il n’est plus temps de se lamenter, par où commencer ? Certes, des lignes bougent, mais devant l’ampleur de ce que va continuer à produire « l’effet boomerang » sur un plan principalement sanitaire (nous n’en sommes qu’au début en matière de maladies induites : cancers, diabète, allergies, asthmes et j’en passe…), ne serait-il pas temps d’arrêter cette course au toujours plus qui met en danger la seule planète à notre disposition, y compris ses habitants, toutes générations confondues ?
Les défis sont multiples : eau, déchets, énergies, alimentation pour les plus importants. Ils sont aussi tous liés les uns aux autres dans une interdépendance. Mais ILS SONT RELEVABLES. Le seul « caillou » est que les décisions politiques des pays répartis sur les cinq continents (le sixième étant le continent plastique, qui continue de faire des petits un peu partout) sont d’ordre purement économiques et toujours rattachées à un modèle à bout de souffle, celui-là même qui nous a menés à cette folie auto-destructrice qui ne sent pas la rose (litote ET euphémisme).
La pratique du constat existe depuis le début des activités humaines. Il y a toujours eu des indépendants, observateurs réfléchis ou simples paysans plein de bon sens pour pointer du doigt des aberrations. Timide et quasiment pas entendue, la parole d’esprits éclairés était le fruit d’une poignée. Peu à peu, les livres, les rapports, les associations, les films documentaires se sont multipliés. Et ce depuis le début des Trente Glorieuses.
Parallèlement, la classe politique, les « gouvernants » quel que soit leur profil (États, multinationales, ONG), prenaient aussi la parole au micro de beaux pupitres dans de beaux décors, arrivés là par avions puis dans de belles limousines, redoublant de constatations, applaudis pour avoir déclaré ce que tout le monde pouvait observer depuis longtemps.
Dates repères (cliquer sur la vignette) :Une fois les mots écrits, paraphés, que décide-t-on de faire ?… D’autres réunions, d’autres forums, d’autres sommets, qui reprennent les mêmes constats, dont évidemment, la teneur des exemples s’aggrave au passage, année après année… Vous allez voir que les COP vont continuer à se succéder… et vos enfants à tousser.
Quand on note que les premières prévisions d’un réchauffement climatique sortirent en 1967, nous voici donc 45 ans plus tard, avec les mêmes constats (en pire évidemment). Entre-temps, qu’avons-nous fait ? Nous avons continué de jouir des restes des Trente Glorieuses (1945-1973) jusqu’à épuisement des ressources. Et ce, sans aucun scrupules. On connaît le résultat…
CONSCIENCE
Mais voilà, la partie est terminée ; du moins pour ce jeu de Monopoly, si inconséquent. Un changement réel d’attitude ne peut se faire qu’après un réveil des consciences, une prise de conscience pour parler en termes plus doux, bien qu’il devrait être question de vrai choc des esprits, pour que l’on arrive enfin à faire bouger les lignes, au-delà de simples Rustines mises en place ici ou là. Ce déclic est personnel, individuel. L’ÉDUCATION (à l’état de fœtus dans ce domaine), l’exemple, la réflexion et surtout l’expérience sont quelques moteurs de déclic.
Cela peut se traduire aussi bien par une imprégnation familiale depuis l’enfance (mimétisme), ou plus tard par une rencontre déterminante, un voyage, un deuil, voire un burn-out, une expérience qui vous touche en tout cas de près, source d’un déclenchement de bonnes questions.
Hélas, dans nos sociétés et villes « modernes » (j’insiste sur les guillemets), peu de gens ont la volonté, le courage, l’envie de changer ses pratiques. Habitués dès leur plus jeune âge au confort, à l’accès facile aux choses (on appuie sur un bouton), à avaler, à manger, à utiliser des produits et matériaux sans se poser de questions, d’une incroyable confiance aveugle. « Le progrès ne peut être que bon ».
Mais quel progrès ? Celui qui fait que les bouteilles en plastique polluent l’eau qui y stagne ? Celui qui fait que votre cuisine est envahie de produits (bouilloire, cafetière, grille-pain, tupperware, bouteilles en plastique, emballages), dont les composants sont toujours aussi nocifs, à force de les toucher et de respirer les particules (invisibles) qui s’en dégagent ? J’en passe et des meilleurs, la liste est trop longue, sans parler des bureaux et des écoles…
À chacun de prendre ses responsabilités, d’autant que toutes les infos sont à disposition sur Internet depuis plus de quinze ans, du moins si l’on fait preuve de curiosité, poussé par un souci de l’impact des activités humaines sur sa propre santé.
J’ai à l’esprit l’exemple d’une infirmière avec qui j’échangeais brièvement et qui m’avouait être accro, tout comme ses enfants, à une pâte à tartiner aux noisettes dont le nom de marque commence par N. Cette personne souffrait par ailleurs d’un très important surpoids. Elle m’expliquait que ses propres enfants commençaient à avoir des problèmes d’asthme. Elle en parlait presque en riant, comme si c’était normal… Comme on en venait à la nocivité de ce type d’alimentation, elle répondit « je sais que ce n’est pas bon (pour la santé), mais j’aime trop ça, je ne peux m’en passer »… Inconscience, addiction, formatée au plaisir de la consommation sucrée ou refus de céder à la remise en question, en tout cas une personne chez qui le déclic ne s’est pas fait. Constat récurrent. Le plus inquiétant est qu’il vient d’une professionnelle à même d’être justement confrontée aux problèmes de santé…
Faire le lien avec notre mode de vie et lever le pied quand on nous rabâche qu’il n’y en a pas d’autre – alors que les alternatives existent ! –, est visiblement au-dessus des forces de certains. C’est évidemment une problématique de plus.
C’est comme si l’on ne voulait pas voir. Mais on est obligés de voir, les images ne peuvent plus nous échapper. Et encore, l’on ne « voit » que la moitié des impacts, si l’on pense à la pollution invisible et inodore tout aussi présente et insidieuse. Bref de quoi constater que c’est réellement énorme, et surtout plus possible. On peut paniquer devant le phénomène (image d’une montagne de déchets par exemple).
Épuisés d’avance, certains battent en retraite, faisant la sourde oreille et continuant à vivre et consommer de la même manière, sous-entendu « après moi le déluge, de toute façon on va tous crever ». Réaction primaire ; le cerveau reptilien a de beaux restes. (Mais j’empiète déjà sur le paragraphe Comportement…).
Et puis il y a ceux qui ont vraiment eu le déclic dans leur esprit (dès le départ ou sur le tard), des visionnaires. Comme par hasard, ce sont ceux que l’on écoute en dernier, voire après la catastrophe : j’ai souvent observé que lorsque le mal est fait, on se retourne pour s’écrier alors « ah, celui-là l’avait prédit, avait prévenu, il avait raison, c’était un visionnaire », (souvent la personne dont on parle est décédée d’ailleurs, compte tenu du laps de temps écoulé entretemps). En économie, les choses fonctionnent de la même façon.
La conscience est un phénomène extraordinaire et unique, propre à l’Homme. Edouard Goldsmith intitule d’ailleurs un des chapitres de son livre « L’homme est un être conscient ». Cela veut dire qu’il sait qu’il est, où il est, qu’il peut analyser ce qu’il a fait et qu’il peut surtout anticiper. Le problème est qu’il ne le fait pas. C’est comme s’il n’arrivait à projeter les choses au-delà de sa propre mort, voire au-delà d’une décennie (qui pourtant passe très vite). Le courtermisme est donc sa raison de vivre, sans vision globale, du moins pour la plupart des décideurs.
L’homo sapiens sapiens est peut-être la seule espèce douée d’une conscience avec langage et les capacités motrices de faire plus que les autres espèces vivantes (quoi que), mais qui ne s’en sert pas, murée dans l’angoisse de sa finitude personnelle.
Cela demande aussi de se regarder en face. Il serait donc plus logique d’écrire « l’Homme est un être plein de contradictions ».
C’est surtout le plus pollueur de tous les êtres vivants de cette planète. Je ne connais pas un animal qui laisse autant de déchets derrière lui, autant dire aucun.
Sa prise de conscience est hélas proportionnelle au retour d’impacts négatifs qui commencent sérieusement à l’atteindre. En d’autres termes, c’est comme s’il avait besoin d’être dans le caca jusqu’au cou pour se dire qu’il faudrait, peut-être, commencer à devenir raisonnable…
Résultat : les décisions à prendre alors sont dix milles fois plus nombreuses, radicales (taxes) et coûteuses. Un enfant de 6 ans comprendrait cette logique.
Le « progrès » n’a rien à voir avec la réalité et la progression de la conscience – qui est la véritable intelligence – n’a pas dépassé le point zéro. Notre état actuel en est la résultante, pas besoin d’avoir fait des études pour savoir observer l’évidence (au contraire, puisque les écoles formatent, mais ceci est un autre sujet).
Parallèlement à ceci, un autre sujet – mais tout est lié… – est rarement abordé, mais qui pourtant a une part importante en termes de conséquences : la démographie. Ou plutôt, l’explosion démographique de ces dernières décennies, laquelle me rappelle la petite histoire du grain de riz posé sur une case de jeu d’échiquier, chaque case suivante recevant un nombre de grains doublé par rapport à la case précédente. Si vous arrivez au bout de l’échiquier, en termes de volume de riz, appelez-moi…
7 milliards et quelques (d’humains hein, pas de grains de riz), nous allons vers 9 milliards, avec une estimation à 11 milliards pour 2100. Cela donne le vertige.
COMPORTEMENT
Je n’ai pas vraiment le temps d’écrire un livre, mais ce paragraphe sur le « comportement », pourrait être agrémenté d’au moins trois chapitres en terminant par le tour d’horizon des solutions qui existent déjà et celles qui se profilent, même si elles mettent du temps à s’imposer…
En effet, les avancées existent, mais leur application demeure très faible comparée à l’urgence du changement. Si des industries mettent en place quelques alternatives, ce n’est pas avant d’avoir analysé si celles-ci allaient être bien rentables.
L’altruisme n’existe que dans les livres ou chez quelques individus ayant dépassé le stade de cro-magnon.
Il y a ceux qui savent qu’ils polluent, mais qui s’en fichent. La saleté ? On préfère l’ignorer, au mieux la mettre sous le tapis – cela s’appelle faire l’autruche. Je ne veux pas évoquer des « responsables ». Nous sommes tous coupables, tous responsables. Nous sommes tous sur le même bateau.
Néanmoins, le silence écrasant des médias, depuis plus de quarante ans, dont la principale raison est un déni de curiosité installé par un formatage à l’autocensure, presque inconscient (déni de confort), liée au financement publicitaire de ladite presse, est d’une irresponsabilité indescriptible. Je me suis toujours demandé comment un journaliste arrivait à se regarder dans la glace le matin… Mais là n’est pas le propos.
Les sommets se suivent et les échecs aussi car les pays s’entendent peu, essentiellement pour raisons économiques et du fait de la notion de « compétition », qui devance toujours celle de « coopération ». On avance du coup moins vite que nous le devrions par rapport à l’urgence de la situation.
Ce mois de novembre, le 19ème Sommet de la Terre se tiendra à Varsovie. Qu’en sera-t-il des nouvelles décisions ? Une bonne question.
Le pire est que nous sommes a priori fabriqués comme des êtres suffisamment intelligents et donc susceptibles d’adapter un mode de vie en harmonie avec ce que nous offre la Terre. [C’est d’ailleurs ce que faisaient les indiens d’Amérique, avant qu’on ne les massacre…]
La biodiversité, la nature, les plantes, les énergies naturelles, le comportement des animaux et des plantes – biomimétisme par exemple –, tout pourrait être faisable en copiant la nature. On peut se servir de la nature, oui, mais sans la bousiller : comme ces champignons dont les propriétés pourraient remplacer le plastique issu de la chimie. Un exemple parmi des millions.
Les énergies fossiles ne sont pas une fin en soi. On peut, on en a les moyens. Reste la volonté de changer de paradigme, sans avoir peur de perdre en confort (raisons souvent évoquées par les industriels), ce qui ne serait d’ailleurs pas le cas. Tout reste à faire ou à refaire. À être enfin dignes de vivre sur cette planète, qui, jusqu’à preuve du contraire, est quand même unique en son genre.
Un mot que je n’ai pas encore utilisé et qui, pourtant, est aussi une des clés de la situation : ego. En mettant nos ego au placard, nous pourrions travailler avec méthode, devenir (enfin) vraiment intelligents pour changer et, peut-être alors éviter d’être ensevelis à jamais sous le quatrième C.
Pour ce faire, Constat-Conscience-Comportement sont, dans l’ordre, trois phases indissociables et nécessaires pour déclencher un vrai changement.
Problème, solution, action : ce n’est pourtant pas compliqué ! Si les freins existent encore, c’est souvent parce que chez les industriels frileux, tout comme chez les politiciens, le seul but qui les anime est la notion de croissance : par conséquent, ils n’arrivent pas à visualiser que des pratiques vertueuses peuvent être tout aussi rentables économiquement.
Une vision à long terme ne fait visiblement pas partie de leur masse neuronale, ce qui les conduit à colmater avec des Rustines (Agenda 21 par-ci, écotaxe par-là) alors que le fond du problème est bien plus vaste. Sans compter tous ceux qui contournent les lois, dont le fait de continuer à polluer leur importe peu puisque soit ils ont les moyens de payer l’amende, soit un industriel aura trouver la façon de transformer notre caca (algues vertes par exemple) en qualifiant sa nouvelle technologie « d’économie verte » (capitalisme repeint). Ce n’est pas une solution durable.
Bien sûr, les mêmes savent très bien que l’on pourrait produire vertueusement à la source, de manière équitable et mesurée (et non plus démesurément) et avec des possibilités de recyclage, de biodégradation naturelle, réduisant considérablement l’impact humain. Des petites entreprises, des associations s’y emploient déjà. Mais pour la grande majorité, le but reste le même !
Au moment où je termine cet article, j’entends encore passer au loin des voitures rejetant du diesel cancérogène*, je vois encore des maisons se construire en briques de ciment fines comme des allumettes, je sens encore l’odeur de composants nocifs dans les ordi, je vois encore du monde jeter leur détritus n’importe où, je vois encore des lampadaires et des enseignes allumés la nuit, et il y a encore beaucoup de produits nocifs et des fruits et légumes pesticidés dans les rayons de supermarché…, je vois, je vois, ce que l’on ne devrait plus voir.
Bien sûr, il y a de plus en plus d’alternatives (encore heureux) qui se mettent en place partout – quand elles ne sont pas reprises ou rachetées par les grands groupes dans l’optique bien ancrée de faire passer le profit avant la vie des gens. Je n’aborderai pas ici le secteur de l’agro-alimentaire et du sujet de la « Bio ».
La condition humaine s’auto-détruira-t-elle ? Elle en a en tout cas les moyens.
Le défi étant bel et bien de devenir vertueux à la source…
Le timing aura-t-il raison de nous ?
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